Avez-vous déjà entendu parler de la « crise de la reproductibilité » dans le monde scientifique? C’est toute une difficulté. Au centre d’interprétation de la Béringie, l’exactitude doit passer avant les éloges, et nous refusons de prendre une expérience à la légère.
Chaque année, un phénomène étrange se produit au plus profond du musée; une transformation subite s’opère. Le musée devient si effrayant que nos intrépides guides n’osent plus s’y aventurer. Les experts du paranormal appellent ce phénomène le hantage éphémère. Quoiqu’il en soit, ces jours-ci, le centre hanté de la BOU-ringie est à glacer le sang. Venez nous visiter, si vous osez.
Chaque année, un phénomène étrange se produit au plus profond du musée; une transformation subite s’opère. Le musée devient si effrayant que nos intrépides guides n’osent plus s’y aventurer. Les experts du paranormal appellent ce phénomène le hantage éphémère. Quoiqu’il en soit, ces jours-ci, le centre hanté de la BOU-ringie est à glacer le sang. Venez nous visiter, si vous osez.
Chaque année, un phénomène étrange se produit au plus profond du musée; une transformation subite s’opère. Le musée devient si effrayant que nos intrépides guides n’osent plus s’y aventurer. Les experts du paranormal appellent ce phénomène le hantage éphémère. Quoiqu’il en soit, ces jours-ci, le centre hanté de la BOU-ringie est à glacer le sang. Venez nous visiter, si vous osez.
Prenez-en bonne note! Le Centre d’interprétation de la Béringie du Yukon rouvrira bientôt.
Nous avons travaillé d’arrache-pied au cours des derniers mois pour rénover notre salle d’exposition principale et nous sommes heureux de pouvoir enfin vous la présenter! Pour marquer l’occasion, nous voulons célébrer avec vous.
Joignez-vous à nous le samedi 17 juin, de 11 h à 14 h, pour un après-midi de plaisir lors de notre grande réouverture.
Vous savez peut-être déjà que le Centre d’interprétation de la Béringie s’apprête à entreprendre des travaux importants. En effet, le Centre est sur le point de renouveler les expositions de sa salle principale.
Ainsi, à compter de janvier 2023, le Centre sera fermé aux visiteurs et aux locations afin de permettre la réalisation des travaux. Pour l’instant, la réouverture est prévue pour le printemps 2023. Une date précise sera communiquée une fois que les travaux auront commencé et que l’équipe aura une meilleure idée des délais.
Certains riront si on leur parle de hyènes foulant le sol de l’Arctique, mais la récente identification de deux dents d’hyénidés trouvées dans le bassin d’Old Crow, dans le nord du Yukon, démontre la véracité des faits. Les dents de hyènes, provenant du Chasmaporthetes cf. C. ossifragus, étoffent le récit de la migration de l’époque pléistocène jusqu’en Amérique du Nord par le pont continental de Béring. Avant la découverte des dents à Old Crow, les fossiles découverts le plus au nord de l’Amérique du Nord étaient à Meade County, au Kansas. Cette découverte et les 4 000 kilomètres séparant le Yukon et le Kansas ont considérablement élargi le territoire connu du Chasmaporthetes et sont les fossiles de hyènes trouvés le plus au nord à ce jour. Des scientifiques croyaient que le Chasmaporthetes avait traversé le pont continental de Béring pour atteindre l’Amérique du Nord, mais n’avaient aucune preuve solide pour soutenir leur hypothèse. Les fossiles ont été entreposés durant près de 40 ans après avoir été provisoirement identifiés comme appartenant à la famille des hyénidés par des paléontologues des années 1980. Beaucoup plus tard, Jack Tseng, paléontologue de l’Université de Buffalo, les examina, et les dents furent officiellement identifiées comme appartenant au genre Chasmaporthetes.
Les Chasmaporthetes sont apparues en Amérique du Nord il y a environ cinq millions d’années et ont survécu environ quatre millions d’années, bien que les deux spécimens trouvés au Yukon sont estimés, par l’équipe de recherche, à environ 1,5 à 0,85 million d’années. Les hyènes modernes vivent exclusivement en Afrique, au Moyen-Orient et en Inde. Il est donc étonnant de parler de hyènes vivant dans l’Arctique à l’époque pléistocène, mieux connue sous le nom d’ère glaciaire. Les spécimens Chasmaporthetes trouvés à Old Crow pourraient s’être adaptés pour survivre aux conditions difficiles de l’Arctique (une fourrure plus épaisse, ou qui change de couleur selon les saisons à la manière du lièvre arctique). En plus de ces adaptations, le Chasmaporthetes arbore aussi des traits similaires à ceux de la hyène tachetée moderne (Crocuta crocuta). Le Chasmaporthetes a des mâchoires puissantes, parfaites pour briser des os, similaires à celles de la hyène tachetée. Toutefois, contrairement à sa cousine, le Chasmaporthetes a aussi de longues pattes, idéales pour la course, qui lui valent le surnom de hyène coureuse. La combinaison de ces longues pattes et de ces mâchoires puissantes indique que bien que le Chasmaporthetes était un charognard accompli, il avait aussi la capacité de chasser d’autres animaux du pléistocène arctique comme le caribou, voire même des mammouths juvéniles. Avec toutes ces adaptations possibles, il est difficile pour les scientifiques de déterminer pourquoi le Chasmaporthetes s’est éteint dans l’Arctique. Une théorie probable est que d’autres espèces du pléistocène, comme l’ours à face courte (Arctodus simus) ou le Borophagus, un chien avec des mâchoires pouvant briser les os, pourraient avoir supplanté les hyènes pour l’accès aux proies et aux carcasses. Les deux seuls spécimens trouvés au Yukon n’en disent malheureusement pas long sur la cause de l’extinction de ces animaux.
Les résultats de l’étude menée par Jack Tseng et ses collaborateurs Grant Zazula et Lars Werdelin ont été publiés dans le journal Open Quaternary. L’étude a aussi fait l’objet de reportages dans la presse grand public, comme le National Geographic, le New York Times, et l’Atlantic.
Depuis plusieurs années, cette activité est un grand classique à Whitehorse et attire environ 2 % de la population. Le record d’achalandage quotidien est battu presque chaque année. Cette fois-ci, vous n’aurez pas à braver la foule, ni à ramper au sol, puisque la grande chasse aux œufs de Pâques aura lieu en ligne!
Les ombres sont un sujet d’étude idéal. On peut les créer quand on veut, elles sont prévisibles et il est facile de les observer partout. Par contre, en tant que spécimens, on ne peut pas vraiment s’y fier. Les ombres ont des formes bien définies, mais elles disparaissent lorsqu’on les regarde au microscope. Le moindre changement de lumière en arrière-plan les transforme. Et pour couronner le tout, impossible de les toucher, elles n’ont ni goût ni odeur, et elles ne font aucun bruit. D’un point de vue scientifique, elles sont presque invisibles.